Archives de 11 septembre 2009

#DIYbio – 1

Tata Anne V. pratiquait le DIYbio dans son jardin, à sélectionner des variétés de menthe poivrée à feuilles géantes et du basilic à feuilles crépues (pour la déco) et à l’arôme intense (pour éloigner les moustiques!).

Tonton Théodore X. pratiquait la DIYbio dans sa propriété, à sélectionner des chiens de chasse obéissants au doigt et à l’oeil, résistants, et qui ne foutaient pas le bordel à (dans) la maison pour ne pas irriter sa femme.

Rien à voir avec la biomol bien sûr, mais les deux ont passé au moins 35 ans de leur vie à poursuivre un projet très DIYbio, le bio dans DIYbio n’étant pas obligatoirement synonyme de certaines techniques expérimentales particulières.

Et ils ne sont certes pas les seuls. Les biohackers (hors biomol) sont tellement fréquents qu’on aurait tendance à les oublier. On regarde la voisine bouturer ses pélargoniums et on ne pense pas qu’elle est en train de cloner ses pélargoniums, non, elle bouture. On se concentre plus volontiers à ceux qui introduisent une famille de techniques de plus dans leur attirail, l’ADN c’est sensationnel ! C’est injuste pour tous ceux qui ont produit des variétés de pigeons (une petite pensée pour Charlie), chats, chiens, cheveaux, roses, chrysanthèmes, etc.

C’est le même distingo bête et méchant que font certains quand ils tapent allègrement sur les OGM mais écument les marchés bio à la recherche de la dernière variété maison issue des croisements faits par les producteurs eux-mêmes dans leur potager organique (hybrid’s organic seeds, WTF could that be? Organic seeds?).

Cette courte introduction, pour remettre sur l’avant de la scène tous ces biohackers qui depuis les débuts de l’agriculture et de la domestication des animaux ont oeuvré sans qu’ils sachent qu’ils étaient des biohackers, en prélude à une courte série de posts/notes.

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Lancement original (simulation)

HT yokofakun

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